Vendredi soir, je suis sortie en courant d'un cours de Marketing International, sac orange sur le dos (super léger acheté soldé car un peu cassé dans le Mall des Filles). Direction Hong Kong International Airport...
A Hong Kong il fait un peu frais. Jusqu'au dernier moment j'ai hésité à mettre la polaire rouge qui m'a sauvé la vie à Guangzhou dans mon sac. A contre-coeur je l'ai reposé. Si dans le même mouvement, j'avais pu prendre des lunettes de soleil, de la crême solaire et des tongs, cela aurait été idéal.
J'ai découvert une nouvelle façon d'aller à l'aéroport beaucoup moins chouette que le bus A21 mais qui fait gagner 40 minutes. Précieuses 40 minutes qui me font détenir une carte d'embarquement pour Thai Airways. Le voyage commence dès la salle d'attente. Les hôtesses sont en tenues traditionnelles aux couleurs vives, en pure soie, et saluent à la thailandaise, mains jointes et buste incliné. Pendant tout le vol, de 2h30, l'équipage distribue serviette chaude, Chinese tea (Thai tea au retour?), et plateaux repas.
Je pourrais presque rentrer à HK : j'ai déjà vu de la soie et goûté la cuisine thai...
A Bangkok, je serai accueilli par Quiterie, une cousine issue de germaine. On a échangé quelques mails et, super sympa, elle m'attend à l'arrivée. J'ai précisé la couleur de mon sac (elle me reconnaîtra sans problème et je n'arriverai pas de dos mais je cherche à justifier la couleur orange fluo du dit sac, panneau humain comme argument c'est pas mal).
A l'arrivée, j'ai un petit papier d'immigration à remplir. Dans la file d'attente, un agent vérifie ce que j'ai écrit avec application dans l'avion. Bangkok même en grosse lettres c'est un peu léger comme adresse de résidence pendant mon séjour... Il me dit de compléter. Je lui réponds que mon amie m'attend à la sortie. Il lance un lapidaire "contact your friend" et tourne des talons. Forcément mon portable chinois (une antiquité comme le savent certains d'entre vous) ne marche pas. J'hésite à proposer à l'Américain devant moi quelle est son adresse pour mettre la même. En Thailande, le touriste est méfiant... La probabilité que "Touriste Américain" me signale comme potentielle trafiquante de drogue étant non négligeable, j'abandonne l'idée. Je ne connais aucune rue de Bangkok. Ni de code postal. J'hésite à recopier le panneau touristique devant moi mais marquer Royal Palace ou Attraction, même en alphabet thai, ça ne marchera pas. Dans un éclair de génie, j'écris frénétiquement.
Je passe la douane. La tampon magique reste 10 secondes en l'air et s'abat magistralement...
... Ouf, il y a bien un "Hôtel Sofitel" dans les parages!
Je retrouve Quiterie sans problème. Nous montons dans un taxi rose, irisé et climatisé et arrivons dans une résidence moderne, propre et bien agencée. La rue où elle habite est fleurie, étroite et bordée de maisons abritées dernière des grilles en fer forgé. L'ensemble est plutôt vivant et accueillant.
Premier verre de Coca frais d'une longue série. Repos bien mérité. Demain, Chinatown ...
Près de la gare principale de Bangkok s'étend un immense marché chinois plus vrai que nature. Je retrouve les pharmacies traditionnelles de 'chez moi', la dominante rouge et les enchevêtrements de panneaux. Mais ce dédale de petites rues a aussi un charme typiquement thaï. Nous cherchons des capes et chapeaux vénitiens et un mètre d'organza turquoise pour la mystérieuse soirée qui se prépare... On traverse d'abord un quartier entier de magasins de chaussures puis de stands de nourritures puis de déco de Noël. Je retrouve l'écharpe brodée achetée à Istanbul . Décidément, le village natal du vendeur du Grand Bazar a un sacré rayonnement....(ou pas)
Nous finissons par trouver une boutique de déguisement et une autre de tissu (expliquer "mousseline transparente turquoise" en thailando-anglo-français est un sacré numéro de mime!).
Nous allons déjeuner à MBK un immense centre commercial où on trouve de tout avant de rejoindre l'appartement. Petite escapade piscine à l'étage et préparatifs...
Quiterie m'emmene dans une soirée d'expats qui a lieu dans une très ancienne maison thaï. Ouverte sur l'extérieur, complétement en bois, ces maisons sont magnifiques. Les gens présents sont de tous les âges,très accueillants et passionnants. Ils ont vécu au Brésil, au Laos ou en Afrique, parlent plusieurs langues et ont des déguisements hyper sophistiqués.
Courte nuit puis marché de Chatuchak .
Un énorme réseau de petites échoppes. On trouve de tout: soieries, bijoux, peluches, pyjamas, meubles, antiquités, fruits... Les stands sont magnifiques. On pourrait y passer la journée mais nous préférons rejoindre le temple de Wat Arut.
C'est mon premier temple Bouddhiste.
C'est joli, coloré et grand.
. A l'entrée on demande aux touristes de couvrir leurs épaules et leurs jambes. Des paréos sont en vente. On peut aussi monter sur le temple, les marches sont très hautes et l'escalier raide. I did it avec calme et en respirant bien. La descente est assez costaude.
Petit thé en terrasse.Nous sommes au bord du fleuve Chao Phraya. Il y a des bateaux colorés
On pourrait rester des heures mais il est déjà temps de rentrer.
Le soir, petite soirée tranquille : terrine et vrai pain, film en français... le grand luxe.
Je propose à Quiterie de me réveiller en même temps qu'elle le matin.Elle commence son stage vers 9h.Evidemment le lendemain, je me rendors sitôt le réveil entendu... J'ai une journée seule à Bangkok.Ma guide m'a préparé un programme chargé... .
Je commence par me perdre un peu et mets autant de temps à me retrouver. Un adorable petit me conseille de ne pas aller au Palace qui est fermé. Quiterie m'a prévenu, c'est la blague courante des gens du coin. On me le redit devant la porte d'entrée en me conseillant le bouddha noir. Le Palace est bien ouvert... et le bouddha noir ne vaut pas vraiment le coup.
Je manque de me faire avoir dans un taxi puis dans un autre. Pas facile d'exiger le compteur. Mais tout de suite j'ai l'impression de faire partie de la ville.
Je termine la journée par la maison de Jim Thompson... quelle histoire!
Le soir, resto et bar près des étoiles.
Le lendemain à 5h réveil et départ.
3h plus tard, je suis dans l'avion entouré d'un groupe de moines bouddhistes surexités à l'idée de voyager par voie aérienne. Ils sont une trentaine, se sont pris en photo et ont acheté des cartes postales de Thaïlande en rigolant.
Les robes safran tranchent dans la grisaille de l'aéroport.
On atterrit.
Il est temps de courir au Hall et de revenir sur terre : j'ai cours dans 1h moi....
En vrac :
En Thaï, suivant le genre de l'ennonciateur, la fin de sa phrase sera différente.
Il est interdit de critiquer la famille royale. (le roi est très populaire, le prince héritier un petit peu moins. La princesse Sinrindhona est très appréciée)
Le lundi, jour du roi, on essaye de s'habiller en jaune.
La Thaïlande n'a jamais été colonisé.
Le roi d'Anna et le roi est Rama IV. C'est sans doute grâce à lui que le pays a conservé son indépendance. Il s'est un peu inspiré de ce qu'il avait vu en Europe pour agrandir son palais.
L'histoire de Jim Thompson est vraiment un mythe. Sa mystérieuse disparition alors qu'on lui avait prédit d'être prudent à l'âge de 61 ans. Son incroyable succés sans maîtriser le thaï et la renaissance du commerce de la soie en Europe grâce à lui ont contribué au succès de sa collection.
J'envoie une aquarelle à celui ou celle qui devine ce qu'est ceci !
Quelques petites photos au hasard :
A Hong Kong il fait un peu frais. Jusqu'au dernier moment j'ai hésité à mettre la polaire rouge qui m'a sauvé la vie à Guangzhou dans mon sac. A contre-coeur je l'ai reposé. Si dans le même mouvement, j'avais pu prendre des lunettes de soleil, de la crême solaire et des tongs, cela aurait été idéal.
J'ai découvert une nouvelle façon d'aller à l'aéroport beaucoup moins chouette que le bus A21 mais qui fait gagner 40 minutes. Précieuses 40 minutes qui me font détenir une carte d'embarquement pour Thai Airways. Le voyage commence dès la salle d'attente. Les hôtesses sont en tenues traditionnelles aux couleurs vives, en pure soie, et saluent à la thailandaise, mains jointes et buste incliné. Pendant tout le vol, de 2h30, l'équipage distribue serviette chaude, Chinese tea (Thai tea au retour?), et plateaux repas.
Je pourrais presque rentrer à HK : j'ai déjà vu de la soie et goûté la cuisine thai...
A Bangkok, je serai accueilli par Quiterie, une cousine issue de germaine. On a échangé quelques mails et, super sympa, elle m'attend à l'arrivée. J'ai précisé la couleur de mon sac (elle me reconnaîtra sans problème et je n'arriverai pas de dos mais je cherche à justifier la couleur orange fluo du dit sac, panneau humain comme argument c'est pas mal).
A l'arrivée, j'ai un petit papier d'immigration à remplir. Dans la file d'attente, un agent vérifie ce que j'ai écrit avec application dans l'avion. Bangkok même en grosse lettres c'est un peu léger comme adresse de résidence pendant mon séjour... Il me dit de compléter. Je lui réponds que mon amie m'attend à la sortie. Il lance un lapidaire "contact your friend" et tourne des talons. Forcément mon portable chinois (une antiquité comme le savent certains d'entre vous) ne marche pas. J'hésite à proposer à l'Américain devant moi quelle est son adresse pour mettre la même. En Thailande, le touriste est méfiant... La probabilité que "Touriste Américain" me signale comme potentielle trafiquante de drogue étant non négligeable, j'abandonne l'idée. Je ne connais aucune rue de Bangkok. Ni de code postal. J'hésite à recopier le panneau touristique devant moi mais marquer Royal Palace ou Attraction, même en alphabet thai, ça ne marchera pas. Dans un éclair de génie, j'écris frénétiquement.
Je passe la douane. La tampon magique reste 10 secondes en l'air et s'abat magistralement...
... Ouf, il y a bien un "Hôtel Sofitel" dans les parages!
Je retrouve Quiterie sans problème. Nous montons dans un taxi rose, irisé et climatisé et arrivons dans une résidence moderne, propre et bien agencée. La rue où elle habite est fleurie, étroite et bordée de maisons abritées dernière des grilles en fer forgé. L'ensemble est plutôt vivant et accueillant.
Premier verre de Coca frais d'une longue série. Repos bien mérité. Demain, Chinatown ...
Près de la gare principale de Bangkok s'étend un immense marché chinois plus vrai que nature. Je retrouve les pharmacies traditionnelles de 'chez moi', la dominante rouge et les enchevêtrements de panneaux. Mais ce dédale de petites rues a aussi un charme typiquement thaï. Nous cherchons des capes et chapeaux vénitiens et un mètre d'organza turquoise pour la mystérieuse soirée qui se prépare... On traverse d'abord un quartier entier de magasins de chaussures puis de stands de nourritures puis de déco de Noël. Je retrouve l'écharpe brodée achetée à Istanbul . Décidément, le village natal du vendeur du Grand Bazar a un sacré rayonnement....(ou pas)
Nous finissons par trouver une boutique de déguisement et une autre de tissu (expliquer "mousseline transparente turquoise" en thailando-anglo-français est un sacré numéro de mime!).
Nous allons déjeuner à MBK un immense centre commercial où on trouve de tout avant de rejoindre l'appartement. Petite escapade piscine à l'étage et préparatifs...
Quiterie m'emmene dans une soirée d'expats qui a lieu dans une très ancienne maison thaï. Ouverte sur l'extérieur, complétement en bois, ces maisons sont magnifiques. Les gens présents sont de tous les âges,très accueillants et passionnants. Ils ont vécu au Brésil, au Laos ou en Afrique, parlent plusieurs langues et ont des déguisements hyper sophistiqués.
Courte nuit puis marché de Chatuchak .
Un énorme réseau de petites échoppes. On trouve de tout: soieries, bijoux, peluches, pyjamas, meubles, antiquités, fruits... Les stands sont magnifiques. On pourrait y passer la journée mais nous préférons rejoindre le temple de Wat Arut.
C'est mon premier temple Bouddhiste.
C'est joli, coloré et grand.
. A l'entrée on demande aux touristes de couvrir leurs épaules et leurs jambes. Des paréos sont en vente. On peut aussi monter sur le temple, les marches sont très hautes et l'escalier raide. I did it avec calme et en respirant bien. La descente est assez costaude.
Petit thé en terrasse.Nous sommes au bord du fleuve Chao Phraya. Il y a des bateaux colorés
On pourrait rester des heures mais il est déjà temps de rentrer.
Le soir, petite soirée tranquille : terrine et vrai pain, film en français... le grand luxe.
Je propose à Quiterie de me réveiller en même temps qu'elle le matin.Elle commence son stage vers 9h.Evidemment le lendemain, je me rendors sitôt le réveil entendu... J'ai une journée seule à Bangkok.Ma guide m'a préparé un programme chargé... .
Je commence par me perdre un peu et mets autant de temps à me retrouver. Un adorable petit me conseille de ne pas aller au Palace qui est fermé. Quiterie m'a prévenu, c'est la blague courante des gens du coin. On me le redit devant la porte d'entrée en me conseillant le bouddha noir. Le Palace est bien ouvert... et le bouddha noir ne vaut pas vraiment le coup.
Je manque de me faire avoir dans un taxi puis dans un autre. Pas facile d'exiger le compteur. Mais tout de suite j'ai l'impression de faire partie de la ville.
Je termine la journée par la maison de Jim Thompson... quelle histoire!
Le soir, resto et bar près des étoiles.
Le lendemain à 5h réveil et départ.
3h plus tard, je suis dans l'avion entouré d'un groupe de moines bouddhistes surexités à l'idée de voyager par voie aérienne. Ils sont une trentaine, se sont pris en photo et ont acheté des cartes postales de Thaïlande en rigolant.
Les robes safran tranchent dans la grisaille de l'aéroport.
On atterrit.
Il est temps de courir au Hall et de revenir sur terre : j'ai cours dans 1h moi....
En vrac :
En Thaï, suivant le genre de l'ennonciateur, la fin de sa phrase sera différente.
Il est interdit de critiquer la famille royale. (le roi est très populaire, le prince héritier un petit peu moins. La princesse Sinrindhona est très appréciée)
Le lundi, jour du roi, on essaye de s'habiller en jaune.
La Thaïlande n'a jamais été colonisé.
Le roi d'Anna et le roi est Rama IV. C'est sans doute grâce à lui que le pays a conservé son indépendance. Il s'est un peu inspiré de ce qu'il avait vu en Europe pour agrandir son palais.
L'histoire de Jim Thompson est vraiment un mythe. Sa mystérieuse disparition alors qu'on lui avait prédit d'être prudent à l'âge de 61 ans. Son incroyable succés sans maîtriser le thaï et la renaissance du commerce de la soie en Europe grâce à lui ont contribué au succès de sa collection.
J'envoie une aquarelle à celui ou celle qui devine ce qu'est ceci !
Quelques petites photos au hasard :
Un décor de temple?
RépondreSupprimerEt elles sont où les marches?
Orange fluo is the new black comme dirait ma best. ;)
Soph!
A tous les coups c'est les cheveux d'un bouddha !
RépondreSupprimer(celui du temple Wat Pho ?)
RépondreSupprimerL'arrière de la tête du Bouddha couché à Wat Pho. QVB
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