jeudi 27 octobre 2011

Le Jeudi, c'est toujours calligraphie

Famille sur place. Silence presque radio cette semaine. Pas le temps pour les photos.

De toute seule je me balade maintenant à 7. Cela change la donne pour les changements en transport en commun mais c'est quand même plus sympa pour répartir le pique nique quand on part en rando.
Je me suis, à regret, écarté 2 heures de mon petit troupeau chéri pour mon deuxième cours de calligraphie.
Il y a des choses sur lesquelles on ne transige pas. Un cours en cantonais à tenter de tracer des traits réguliers en fait bizarrement partie...

Je n'ai pas pu y aller la semaine dernière pour cause d'inorganisation chronique.
En version courte cela donne...

1er jeudi : je viens un peu les mains dans les poches. On me prête du matos.

2ème : je décide de ne pas faire pareil et cherche une adresse.
17.15 Je pars 1h15 avant le cours pour trouver du matos. C'est jouable.
17h20 je suis en retard. Je passe par la salle info pour tenter de trouver un magasin plus proche.
17h25 Je prends le métro. Je me trompe de ligne, la station est super loin.
17h55 J'ai cru qu'on débarquait direct sur le magasin. Ce n'est pas le cas. Il fait nuit. Je trouve un magasin de tissus. Cela devait être ça le magasin de bricolage que je cherchais...
18h00 Je panique
18h07 Je cherche un magasin de livres ou une papeterie.
18h15 Ma vie en dépend. Je tente le musée des beaux arts. A l'autre bout de la ligne le cours commence...
Echec.
18h29 le musée est fermé. J'ai couru 2 heures pour rien.
18h56 Je rentre me coucher...

3ème jeudi : j'enferme mes affaires dans ma chambre est j'oublie ma clé. Heureusement, une coloc m'ouvre la porte. J'arrive équipée et à l'heure.

Je comprends toujours aussi peu le cantonais.
Dialogue :
Contexte : le prof parle depuis quelques 20 minutes pour expliquer les caractères qu'il fait. Tout le monde s'extasie à un moment. Je fais un peu pareil mais le regard un peu fuyant. Manque de pot il me regarde à ce moment là.
- Lui : You don't know what I am talking about ?
- Moi : Not at all
- Eux : rires (mais gentils hein)
- Lui : ok hum God Bless You
- Moi : ...

J'ai quand même eu un very good pour un caractère. Je ne vous raconte pas la satisfaction...
J'ai essayé d'échapper aux devoirs mais c'est raté. On a pris l'asscenseur ensemble avec le prof et Sharon ma voisine traductrice, experte, prêteuse de feuilles et d'encouragement. Je dois m'entraîner à faire des traits et recopier deux caractères très difficiles...

Imaginez une classe réalisant de la calligraphie gothique. Imaginez dans un coin une fille qui apprend l'alphabet mais parle uniquement, au hasard, Chinois.
A la semaine prochaine !


jeudi 20 octobre 2011

If you make a mystake... Asian Management!

On me dit que je ne parle pas assez de mes cours car, on l'oublie parfois, dans échange universitaire il y a universitaire...En fait, l'ambiance est assez studieuse. Je vous raconte tout ça un peu trop tard. Je crois que je me suis habituée à ce qui me surprenait et j'ai pris les habitudes de mes copains de classe.



Un cours normal ici, cela donne des élèves qui arrivent à leur rythme, parfois dix minutes avant la fin du cours... Une petite lutte interne pour savoir comment régler la clim en n'hésitant pas à se lever en plein milieu s'il fait froid. Il est aussi possible de décrocher son portable en cours. Même en étant au premier rang, surtout en fait.

En même temps, il est très difficile de trouver une place en bibliothèque. Certains bossent tout le temps. Clairement, à part un karaoké de temps en temps, les étudiants de Polyu profitent très peu de la vie nocturne hong kongaise...Pour certains, avoir un diplôme universitaire c'est doubler le revenu familial. Alors forcément, un échec est à éviter à tout prix.

Mes profs sont aussi des figures. Galerie de portraits...

En gestion des ventes, lorsqu'on répond bien, on gagne un petit tampon sur son cahier. Notre vénérable prof a commencé son cours en hurlant dans un micro que l'on n'était pas obligé de rester car il préférait les petites classes. "If you don't want to see me, go outside". On était une quarantaine en tout et pour tout dans la classe. Tout le monde y a pensé, personne n'a osé. 
Il balance parfois des trucs complétement à l'opposée des mentalités européennes :
- " If you make a mistake, you can kill a company. " a ensuite été le leitmotiv de son cours Versus notre " On apprend toujours de ses erreurs.", forcément c'est plus radical.
- Il nous apprend aussi à ne jamais poser de questions fermées (avec réponse oui / non ) au boss, il répondra forcément non. Tous les mails qui lui sont envoyés reçoivent donc ce simple "NO".
- Je n'ai toujours pas compris le cours où nous avions chacun un bouchon en plastique. Il fallait les comparer. J'imagine qu'une vente réussie c'est un bouchon pour une bonne bouteille. Mais pourquoi le bouchon rouge avait plus d'importance ? Cela restera un mystère.
- La dernière fois, la motivation ressemblait à un steak avec des frites sur une assiette. Le tout en modèle réduit. Il a même sorti les couverts. Le steak c'était l'argent. Comprenne qui pourra (et m'expliquera ensuite).

Ce prof va bientôt prendre sa retraite et a écrit de nombreux ouvrages. Au premier cours, il m'a irrésistiblement fait pensé au voisin d'Audrey Hepburn dans Diamants sur Canapé (qui doit être japonais d'ailleurs). Maintenant nous nous sommes habitués, on a même pas été surpris lorsque ma voisine a reçu un pot de Wasabi pour la féliciter au dernier cours. L'exercice initial était de rédiger la question la plus difficile du monde. Il fait aussi de jolis dessins sur le tableau pour nous expliquer le CRM (Customer Relationship Management) avec des smileys... et je commence à apprécier ce côté décalé et imprévisible.

Un autre professeur emméne chaque semestre les 5 meilleurs élèves de sa classe dans un restaurant 3 étoiles. Les gens adorent son cours et se donnent à fond pour le travail supplémentaire.

Dans un cours sur culture et commerce, nous avons eu un exemple un peu surprenant : Si un Français vous fait la bise, y a t il harcèlement sexuel ? A vrai dire, nos salutations intriguent... Tour Eiffel, luxe et French Kiss. Voici un résumé un peu prévisible de la France vue d'ici.
J'aime beaucoup comparer les visions du monde du travail. Il y a dans la culture d'entreprise chinoise un respect de l'ordre et de la hiérarchie que nous avons un peu perdu. Les repères culturels sont également différents.
Ainsi, un bon patron est vu comme quelqu'un qui vous traite comme un père selon notre prof de Management des Organisations. J'ai un peu tiqué : le paternalisme c'est un peu trop pré 68 voire révolution industrielle pour nous. Ici, le supérieur a clairement un certain aura, il est notamment très mal vu de quitter le bureau avant lui, même si on a terminé. S'il respecte à la lettre le Guanxi, votre patron cherchera aussi à connaître le plus possible votre vie pour adapter son management en fonction de votre personnalité.

Pour finir, les prénoms de mes camarades de classe...
A l'école, assez tôt, les HongKongais se choississent un prénom anglais pour faciliter les échanges avec les occidentaux. Ainsi, il y a énormément de Jacky, de Stanley ou Victoria mais aussi des prénoms plus rigolos comme Red, Kinki, Sissi (garçon) ou Wasabi.

Des photos plus perso dès demain !


vendredi 14 octobre 2011

Le Jeudi, c'est calligraphie.

            Pendant mon premier cours de conduite, je tenais le volant, l'instructeur s'occupait des pédales et des vitesses. Et j'avais un peu de mal à tenir ma direction, alors, au bout d'un moment il a aussi géré le volant... J'avais un peu oublié ce sentiment bizarre de ne pas du tout être dans le coup jusqu'à hier.

Imaginez une liste d'une page de fournitures en Chinois. Imaginez 20 personnes de tous âges arrivant avec des petits sacs débordant de toutes leurs petites affaires pro.
Et puis, imaginez-moi qui débarque, un peu touriste et très intimidée.



En tout et pour tout, j'ai un coffret déco recouvert de tissu rouge et doré, acheté sur un marché et hâtivement négocié ainsi qu'un pinceau à aquarelle. Ma voisine de droite me prête du papier, mon voisin d'en face me donne de l'encre, et le prof m'aide à tenir mon pinceau. Heureusement que l'on ne passe pas de permis pour la calligraphie.





J'ai vraiment passé deux heures au coeur de la Chine.
Le cours commence par la démonstration du maître. Oui, on l'appelle vraiment Master.
Tout le monde s'extasie en cantonnais, moi je regarde un peu éberluée .Les feuilles se remplissent, le trait est sûr mais très lent. Sans doute dans un but pédagogique. Il est un peu âgé et paraît très sage. Parfois il fait des blagues. Enfin je pense car tout le monde rit. Je ne comprends pas un mot. C'est faux de dire que 70 pour cent de la communication est non verbale. Mais heureusement, on me traduit quelques phrases essentielles. Bien égoutter le pinceau, commencer par le plonger dans l'eau, commencer à droite, main à hauteur du milieu du corps, mettre un poids pour maintenir le papier à plat, utiliser le papier à l'envers car c'est de la mauvaise qualité et le verso est mieux...

Une fois que The Master a donné ses conseils pour tracer une vingtaine de caractères chacun va à son bureau les copier. Moi j'ai décidé de commencé à mon rythme ayant raté la première leçon. (j'apprenais le MahJong en Chine continentale), je vais faire des traits.
En fait, j'ai suivi 3 cours de calligraphie chinoise en France et j'espère secrètement avoir le niveau...

Hum, le décalage horaire, mon pinceau ou le papier, il y a quelque chose qui bugge.
Je continue mes traits en essayant de commencer et de finir par ce petit allez retour vraiment joli...

Le prof me dit quelque chose. Je pense que c'est un problème de pinceau. Le prof parle un peu anglais mais ne sait dire ni gauche ni haut. Cela complique un peu les choses.
Ma voisine est adorable.
Clairement, il y a plusieurs problèmes de pinceau : trop fin et surtout très mal tenu. Je pose mon coude sur la table, c'est un scandale je crois... Mes traits sont trop courts. Qu'est ce que ce serait sans les trois cours en France.


Le cours se termine par un chef d'oeuvre... 14 caractères  d'un seul coup par le maître. La réalisation est fascinante
A nouveau, tout le monde admire, et photographie (on est en Chine...) . Je ne sais pas ce qu'il y a d'écrit mais l'un des caractères ressemble à un monsieur moustachu.
Il me dit un truc. Je réponds yes. Il se marre. La bonne réponse devait être no.

Le prof distribue ces oeuvres. J'ai les caractères "arc-en-ciel" et "deux" !
20h30, le cours se termine, je range soigneusement mon petit pinceau !



...Vivement la semaine prochaine !!!

mardi 11 octobre 2011

Estampes chinoises en version originale (2, suite et fin !!! )

Hum, un tien vaut mieux que deux tu l'auras. 
Je me suis mal débrouillée pour payer mon inscription aux cours de peinture chinoise alors finalement je suis peut être en cours de Calligraphie. 
(aussi en cantonais, je vous rassure)
Mais je n'abandonne pas l'idée des estampes. J'ai trouvé un petit site pas à pas, et la première tentative donne ça ...



A propos de peinture chinoise, ma balade à Guilin la semaine dernière a été une révélation.
Habitués à la peinture occidentale, nous trouvons étonnantes ces montagnes pains de sucre perdues dans les montagnes, ces arbres au dessus du vide et ces touts petits bonhommes se dirigeant vers de toutes petites pagodes. Les formes arrondis des paysages et la végétation nous paraissent un peu simplistes. Mais, en fait, en vrai, c'est comme ça ! On retrouve la même impression face à une estampe chinoise que sur la rivière Li entre Yangshuo et Guilin...















Pour ceux que cela intéresse un peu,

Une vidéo sur le travail de Li Yishan : http://www.youtube.com/watch?v=CSUOEoqWL5k
Un diaporama qui montre le travail de quelques artistes chinois du XIX et XXème siècle :
http://www.lepoint.fr/culture/quand-la-peinture-chinoise-joue-les-ambassadrices-23-06-2011-1345460_3.php
Et un article un peu philosophique : http://taiwanauj.nat.gov.tw/fp.asp?xItem=33860&ctNode=234
Sinon, il y aussi Wikipédia !




Le vide et la création dans la peinture chinoise

lundi 10 octobre 2011

Tribulations chinoises (1)

"Fleuve paisible, rives fleuries."  Proverbe chinois


Je reviens de Chine continentale.

Voilà, ça y est, je connais une mini partie de ce pays gigantesque.
Il faut dire qu'en visitant Guangshou et Guilin, j'ai commencé par l'une des plus belles régions du pays. Une sorte de baie d'Along sur la terre ferme. On se balade sur une jolie rivière au milieu des montagnes en bateau bambou... Nous avons rencontré des personnes très disponibles, n'hésitant pas à s'arrêter un moment pour nous aider à trouver un taxi, traduisant les menus ou nous montrant quelques traits de calligraphie !

                              

Quelques petits souvenirs en vrac :

- J'ai perdu mon portable dans un bus. Le lendemain je vais naïvement au terminus le demander, on ne sait jamais. Premier interlocuteur :
moi : 我失去了我的手机上车. (merci le guide Lonely Planet, je parle Mandarin disponible dans les bonnes librairies)
(après 3 essais et des gestes grandioses)
lui : Which bus number?
moi : I don't know.
lui : hum, which time ?
moi : hum, around 8.30.
lui : oh, nothing to do.

Je tente d'aller voir une dame. Elle ne comprend pas mon chinois.

3ème personne, le type du guichet.
Le brave homme est lapidaire et semble avoir mille choses à faire.
"Sorry but a phone, they can use it."

J'aurai dû perdre mon gros duvet.

- Les marchés artisanaux sont une leçon de marketing.
Les vendeurs agitent les colliers quand vous arrivez. Les couleurs sont assorties harmonieusement. Ce que vous regardez est forcément de meilleure qualité que tout le reste donc forcément un peu plus cher, my friend.
Visiblement, les chiffres romains sont hyper utilisés mais j'adore écrire en chinois les prix. Je pense me faire avoir à chaque fois mais je conserve l'illusion que ma botte secrète me fait obtenir des prix fous.

- 13 heures de train en hard sit c'est : découvrir une foule de gens, apprendre le MahJong et jouer à cache-cache avec des enfants.
Il faut payer 35 yuan pour rester dans le restaurant.
Des membres de l'équipage font les démonstrateurs. Ce télé-achat, micro à fond, dure une bonne partie de la nuit : ventouse pour la médecine traditionnelle, brosses à dents souples, crayons de papier et leur 100 mines, fausse baume du tigre, tout y passe...


- Oui, la Chine est bien le pays du faux ou plutôt du presque pareil.
Faux stand l'Oréal dans un vrai grand magasin, faux chewing gum aux vrais emballages, faux arbres pour dissimuler les poteaux électriques...

- Le summum du romantisme ce sont les néons et les photo souvenirs. Ah le lac de Guilin, ces arbres verts bleus et rouges... On peut s'y faire prendre en photo en costume traditionnel. (et assis sur un muret en béton, nous ne sommes pas à un anachronisme prêt...)




- La suite demain !!!!


PS : oui ce sont de petites vaches sur le dessin.

dimanche 2 octobre 2011

Hot Pots et oeufs Pourris

Voici un billet un peu décousu avec quelques découvertes récentes...


Le WE dernier j'ai participé à une excursion avec un groupe d'étudiants de l'université, surtout des Chinois du continent. En pratique cela donne une sacrée préparation. Nous avons reçu 3 ou 4 mails listant minutieusement les effets à apporter. Un peu paniquée devant ce professionalisme, j'ai pris l'escalier pendant une semaine (chapeau bas, n'est ce pas...) Nous avons aussi été appelés personnellement pour vérifier que l'on avait pas renvoyé le mail d'inscription par hasard. Et le matin même, alors que nous finissions de mettre notre pique nique dans notre sac on nous a appelé à 8h38. Le rdv était 8h30 - 45 !
Et puis finalement, nous avons marché 5 petits kilomètres dans une bienveillance incroyables de notre 40 amis. Il y avait un petit parapluie à suivre, et souvent, lorsque l'un du groupe voit une araignée ou un scarabée, le reste de l'équipe prend le temps de la regarder aussi... Nous avons également fait de nombreuses pauses pour se reposer avant d'avoir marcher. Un peu comme boire avant d'avoir soif !L'exploit physique n'était pas vraiment là mais cela restera l'un de mes très bons souvenirs du semestre.


Sans transition, je me suis mise à manger des trucs bizarres.  Je ne fais plus la différence entre ce que j’aime et ce que je n’aime pas… Par exemple, j’ai acheté une pourdre de sésames noirs et en France je trouverai ça atroce… ici j’aime bien ! Je trouve mon alimentation digne d'un numéro spécial été de Elle : soja; sésame; aloé vera, tofu, légumes vapeur… Les hots pots ou fondues chinoises sont en faite une soupe dans un plat en étain qui conserve la chaleur. Quant aux oeufs pourris ... http://fr.vivat.be/chez-soi/manger/article.asp?pageid=317


                                     
Ma première leçon de MahJong aura lieu lundi prochain.

Hello Kitty est partout, des trousses aux tee shirts. J'ai appris hier qu'elle avait un boyfriend, un peu moins connu.


Le Karakoë, c'est une institution. Il y a plusieurs endroits pour en organiser dans ma résidence. J'ai hâte d'aller dans un vrai bar pour voir ce que cela donne. Etonnant de voir ces filles souvent timides interpréter avec conviction, et un certain talent, les derniers tubes à la mode aux clips un peu fleur bleue.

Les HongKongais ont les QI les plus hauts du monde. L'aisance de certains à manier l'anglais et le cantonais, avec des bases de mandarin, le prouve tous les jours.





Le tram qui relie au Peak et qui date du 19ème siècle n'a jamais d'accident.

                               

J'ai acheté des écouteurs à 50 centimes d'euro. Je dois un peu les orienter comme si je voulais capter la radio mais en appuyant un peu, j'ai les deux côtés.

Hier j'ai été voir le feu d'artifice pour la fête nationale. C'était vraiment magique même quand on a une dizaine de nuits de feu au compteur.


                                 

Il y a pas mal de chinois roux ou blonds, surtout des mêches of course. La mode capillaire est très sophistiquée. D'ailleurs mon épisode coiffeur s'est bien passé !
Il ne parlait pas très bien anglais mais je m'étais préparée quelques phrases utiles. Il y a quelques petites différences... D'abord, le prix varie suivant le niveau du coiffeur, débutant, confirmé ou expert. Soit 88, 128 ou 220 HK dollars (divisez par 10 pour les prix en euros). Le shampoing dure 20 bonnes minutes. Avec massage et soin. Pour le même prix. On est pas assis mais allongé devant les bacs. Ce  qui est très confortable !
A bientôt !


Les deux tourtereaux vous disent au revoir !  :)